jeudi 4 juillet 2013

Save the Arctic

Source :
http://www.savethearctic.org/fr/?utm_source=emailvision&utm_medium=photo&utm_campaign=sw2

e m’appelle Vasily et j’ai 52 ans. J’ai grandi dans une forêt, entouré de pins et de rennes. Mes parents et grands-parents y ont toujours puisé de quoi subvenir à leurs besoins. Vers la fin de ma scolarité, les compagnies pétrolières sont arrivées. Elles ont brûlé les forêts et, à force de provoquer des fuites de pétrole, elles ont pollué l’eau. Elles ont aménagé des routes et détruit les pâtures de nos rennes. A cause de ces compagnies, mes enfants sont nés dans un environnement bien différent du mien. Je ne pourrai leur transmettre les traditions de mes parents. Mes enfants grandiront sans la forêt – c’est la réalité façonnée par l’industrie du pétrole. 

Avant/Après

Ces mêmes compagnies pétrolières qui ont détruit la région de Vasily, à savoir Khanty-Mansiyskin dans le nord de la Russie, comptent aujourd’hui forer au pôle Nord. Plus de trois millions de personnes dans le monde soutiennent notre revendication visant à interdire la région à des compagnies telles que Shell. Et vous ? 

Signez notre pétition en faveur de la protection de l’Arctique


Plus tôt cette année, Shell s’est retirée de l’Alaska à la suite d’une série d’échecs. Désespérée, elle a conclu un pacte avec le diable : elle va collaborer avec le géant pétrolier russe Gazprom pour atteindre le pôle Nord via la Russie. Là, la législation est laxiste et la corruption est monnaie courante.

Cette collaboration risque et bel et bien de se solder par une nouvelle catastrophe pétrolière. Le mois dernier, la rupture d’un oléoduc dans le nord de la Russie a provoqué une fuite de pétrole en direction de l’océan Arctique. Les populations locales n’avaient d’autre alternative que de nettoyer le pétrole à mains nues. Des années de fuites de pétrole ont transformé une grande partie de la Sibérie en une zone sinistrée. C’est ce même sort qui sera réservé au pôle Nord si nous n’agissons pas. Les conséquences d’une fuite de pétrole en pleine mer seraient encore bien plus graves.

Aidez-nous à agir à l’encontre de Shell et de Gazprom avant qu’elles n’entament leurs forages


Un grand merci !


Photo de Joeri ThijsJoeri Thijs
Responsable de la campagne Arctique


PS: Notre travail est uniquement possible grâce au soutien financier de nos donateurs. Nous refusons tout financement de partis politiques, de gouvernements ou d'entreprises. La réussite de nos actions ne dépend que de personnes pour qui, comme vous, l'environnement est fondamental.

mercredi 19 juin 2013

Brésil - Un Guarani tué dans une embuscade


D
A

Dans un an, le Brésil accueille la coupe du monde de football. 

Voici quelques exemples dont les minorités y vivent et sont traitées.

Source :  http://www.survivalfrance.org/actu/9315









Un Guarani tué dans une embuscade

13 Juin 2013







Lorsqu'ils retournent sur leurs terres ancestrales, les Guarani sont fréquemment victimes d'attaques des hommes de main armés.
Lorsqu'ils retournent sur leurs terres ancestrales, les Guarani sont fréquemment victimes d'attaques des hommes de main armés.
© Survival
Un Indien guarani a été abattu hier au sud du Brésil par des hommes de main supposés être à la solde d’éleveurs qui occupent le territoire de sa communauté.
Selon le chef de la communauté de Paraguassú, Celso Rodrigues, 42 ans, ‘est tombé dans une embuscade tendue par deux hommes armés alors qu’il marchait près d’un cours d’eau. Son père est très affligé et scandalisé, comme je le suis… C’est tragique de voir nos parents mourir’.
En août dernier, les Guarani de Paraguassú avaient réoccupé une partie de leur territoire ancestral, connu sous le nom de Arroio Korá. Depuis lors, ils traversent de nombreux épisodes de violence et d’intimidation.
Voir article à la suite de celui-ci.
Un Guarani d’Arroio Korá a déclaré à Survival : ‘Nos familles ont été expulsées de ce territoire. Nous avons décidé d’y retourner parce que seule notre terre peut nous nourrir. J’ai déjà dû échapper à plusieurs tirs de balles. Nous sommes réellement accablés par les menaces continuelles des éleveurs, mais nous avons décidé de rester ici. Ils devront tous nous tuer pour nous faire partir’.
Ce dernier incident illustre l’extrême tension et la violence auxquelles les Indiens de l’Etat de Mato Grosso do Sul sont confrontés du fait de l’inertie du gouvernement dans le processus de démarcation de leurs territoires ancestraux.
Suite à la spoliation de leur territoire pour faire place à des fermes d’élevage de bétail et des plantations de soja et de canne à sucre, de nombreux Indiens sont contraints de vivre dans des réserves surpeuplées ou dans des campements au bord des routes où ils souffrent de malnutrition, d’alcoolisme et de violence.
Une délégation d'Indiens terena et guarani a rencontré des ministres mercredi pour les convaincre d'accélérer le processus de reconnaissance de leurs droits territoriaux.
Une délégation d'Indiens terena et guarani a rencontré des ministres mercredi pour les convaincre d'accélérer le processus de reconnaissance de leurs droits territoriaux.
© Survival
Le meurtre d’hier fait suite à celui d’un Indien terena par la police le mois dernier.
Rodrigues a été abattu alors qu’une délégation d’Indiens terena et guarani rencontrait des ministres à Brasilia pour les convaincre d’accélérer le processus de reconnaissance de leurs droits territoriaux que le gouvernement menace d’affaiblir dans le cadre d’une série de réformes drastiques et controversées qui ont soulevé un tollé de protestations parmi les Indiens du Brésil.
Suite à cette rencontre, les Guarani avaient déclaré à Survival : ‘Tandis que les éleveurs s’enrichissent de plus en plus en toute illégalité sur nos propres territoires, nous, les Indiens, avons faim et mourons’.
Les éleveurs ont l’intention d’organiser une manifestation anti-indienne dans la région, demain.
Survival qui mène campagne pour l’urgente démarcation des territoires guarani, appelle le gouvernement brésilien à enquêter sur ce meurtre et à poursuivre ses responsables en justice. Si les Guarani n’obtiennent pas rapidement ces terres, il faut s’attendre à d’autres pertes de vies humaines.
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui :‘Le Brésil se glorifie de sa politique économique; il est célébré pour sa croissance rapide; il a l’honneur d’accueillir les Jeux olympiques et la Coupe du monde. Mais combien de personnes sont au courant de cette sombre vérité ? Dans cette ruée vers le profit à n’importe quel coût, des centaines de vies innocentes ont déjà été perdues et des milliers de modes de vie ont été anéantis. Ce récent meurtre est le dernier d’une longue série. Que fait le gouvernement pour poursuivre les agresseurs en justice et empêcher d’autres effusions de sang ? Quasiment rien’.

Une violente attaque à main armée contre des Indiens du Brésil se solde par l’enlèvement de l’un de leurs leaders 13 Août 2012

La violente attaque a laissé les Guarani apeurés et en colère mais déterminés à rester sur leur terre.
La violente attaque a laissé les Guarani apeurés et en colère mais déterminés à rester sur leur terre.
© Aty Guasu/Survival
Plus de 50 hommes de main ont violemment attaqué une communauté indienne du sud-ouest du Brésil. Ils ont tiré sur eux, les ont menacés et, d’après certaines sources, ont enlevé l’un de leurs chefs.
Cette violence a commencé vendredi dernier, peu de temps après que la communauté Guarani eut réoccupé une partie de sa terre ancestrale, aujourd’hui occupée par des éleveurs.
Un porte-parole guarani a décrit comment 50 hommes armés ont entouré environ 400 Indiens, tirant des coups de feu sur eux tout en riant et en criant: ‘Vous les Indiens! Aujourd’hui, pas un seul d’entre vous ne sortira d’ici vivant!’
Il a raconté comment des centaines de coups de feu ont été tirés sur les Guarani, hommes, femmes ou enfants qui ont fui dans la forêt pour tenter d’échapper à l’attaque.
Il a encore décrit comment l’un de leurs chefs, un homme d’une cinquantaine d’années, a été attrapé par des hommes armés et jeté dans une voiture. Cet homme n’a pas été vu depuis lors mais les restes brûlés de certains de ses vêtements ont été découverts.
Les tirs se sont arrêtés des heures plus tard, quand un véhicule de la police est arrivé sur les lieux. Aucune arrestation n’a eu lieu.
Les Guarani de la communauté de Arroio Korá vivent dans des camps de fortune le long des routes ou dans des réserves surpeuplées, en attendant que le gouvernement démarque leurs terres et qu’ils puissent ainsi retourner y vivre.
Refusant de continuer à supporter les conditions de vie déplorables dans les camps et les réserves, les Guarani ont décidé de marcher vers leur terre ancestrale vendredi dernier, après deux jours de prières et de rituels traditionnels.
Samedi, un membre de la communauté a déclaré : ‘Nous sommes encerclés par des hommes armés. Ils pourraient nous attaquer de nouveau. Ils pourraient tous nous tuer!’
En novembre dernier, le leader guarani Nísio Gomes a été abattu par des hommes de main alors que sa communauté réoccupait une partie de ses terres. Son corps a été enlevé et n’a toujours pas été retrouvé. Dix-huit hommes ont été arrêtés dans le cadre de son assassinat.
Les Guarani de Arroio Korá ont toujours peur mais sont résolus et déclarent : ‘Nous ne resterons pas muets face aux assassinats … et aux violations de nos droits autochtones et de l’homme’.
 
 

mardi 18 juin 2013

Boycott MONSANTO : la liste des marques complices

Boycott MONSANTO : la liste des marques complices

Contre la stérilisation des sols agraires et pour la préservation des germes naturelles, nous listons les produits comme MONSANTO, utilisant des organismes génétiquement modifiés (OGM) : UNILEVER, LIPTON, KNORR, KELLOGS, COCA-COLA, PEPSI, QUAKER, SHWEEPS...


May 14, 2013Boycott Monsanto – A Simple List of Companies to Avoid
In light of the recent public anger over the Monsanto Protection Act, here’s a simple, printable list of companies that use Monsanto products. By avoiding products made by companies on this list, you can help ensure your money isn’t going to Monsanto and also watch out for the health of your family and yourself.

monsanto_companies


Marques partenaires de MonsantoMarques partenaires de Monsanto© Indignés du monde entier

jeudi 30 mai 2013

Goldman Sachs finance la prostitution des mineures…

Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2012/04/03/goldman-sachs-finance-la-prostitution-des-mineures/

Cela fera certainement plaisir aux travailleurs d'Arcelor et de Florange de savoir que Lakshmi Mittal fait partie du Conseil d'Administration (Board of Directors) de la banque Goldman Sachs !!!

Goldman Sachs finance la prostitution des mineures…

Merci à lodela971 pour l’info…
Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures. L’info ne vient pas d’un site alter, allumé à l’anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d’un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.
Kristof écrit : « La plus grande plateforme du trafic sexuel de jeunes filles mineures aux Etats-Unis semble être un site Internet appelé Backpage.com ». Ce site gère les annonces pour les escort girl. Mais écrit Kristof, Backpage joue un rôle majeur dans la prostitution des mineurs. Le journaliste fait état de nombreuses démarches de la justice et de parlementaires, et il évoque notamment une affaire judiciaire en cours à New York concernant une jeune fille de 15 ans « droguée, ligotée, violée et vendue à travers Backpage » 

Ce véritable magasin de femmes et de fille est la propriété de la société Village Voice Media, et comme pour nombre de sociétés US, il est difficile d’en connaitre les propriétaires. C’est sur cette question que Kristof a enquêté… et a trouvé : « Nous avons résolu le mystère. Il apparaît que les vrais propriétaires incluent des sociétés financières, parmi lesquelles figure Goldman Sachs dans une proportion de 16% ».
Kristof raconte que, lorsque la banque a appris qu’il enquêtait sur le sujet, elle s’est activée pour vendre ses actions, et elle l’a appelé vendredi après midi pour lui dire qu’elle venait de signer la fin de sa participation à la direction du site.
Andrea Raphael, porte-parole de Goldman Sachs, plaide comme un voyou de seconde zone : « Nous n’avons eu aucune influence sur la conduite de cette compagnie ». Donc, en gros, « on est planté jusque là, mais nous ne sommes que de misérables financiers, sans pouvoir de décision ». Mais Kristof précise  que Scott L. Lebovitz, l’un des managing directors de Goldman, a siégé pendant quatre ans au conseil d’administration de Village Voice Media, jusqu’en 2010. Un repentir ? Tu parles ! A cette époque, la situation leur est apparue intenable… car après des enquêtes judiciaires, le Congrès avait lancé les premières enquêtes sur cette société. Scott L. Lebovitz s’est cassé, mais le fric est resté !
Village Voice Médias annonce être vigilant pour écarter les annonces des trafiquants, mais c’est une juste une plaisanterie. L’État de Washington vient d’adopter une loi prévoyant des sanctions pénales qui seraient applicables si Backpage publie des annonces sans vérifier l’âge des femmes, loi qui s’annonce d’application délicate du fait de la protection de la vie privée.
Kristof conclut : « Ainsi, depuis plus de six ans Goldman détient une participation importante dans une société connue pour ses liens avec le trafic sexuel, et a siégé parmi les dirigeants de l’entreprise pendant quatre ans. Il n’y a aucun indice pour dire que Goldman a utilisé sa participation au capital pour pousser Village Voice à abandonner annonces d’escort girl ou à vérifier l’âge des jeunes femmes ».
Comme je suis moins modéré que Nicholas D. Kristof, je conclurai en disant que les dirigeants de cette banque sont des fumiers.
Auteur Gilles
Auteur Nicholas D. Kristof. et source originale  Nytimes.com

lundi 13 mai 2013

Une compagnie minière compte détruire 1,6 million d'hectares de forêts en Indonésie

Une compagnie minière compte détruire 1,6 million d'hectares de forêts en Indonésie 
Publié par Emmanuel Perrin, le 19 avril 2013

Source pour en savoir plus: http://www.maxisciences.com/d%E9forestation/une-compagnie-miniere-compte-detruire-1-6-million-d-039-hectares-de-forets-en-indonesie_art29292.html
Copyright © Gentside Découvertes

Une compagnie minière canadienne, l’East Asia Minerals Corporation a annoncé qu'elle allait prochainement obtenir l'autorisation de détruire 1,6 million d'hectares de forêts en Indonésie pour procéder notamment à de nouvelles extractions minières. Une décision alarmante qui pourrait avoir un impact écologique désastreux. C'est ce qu'a annoncé dans un communiqué publié cette semaine, la compagnie minière East Asia Minerals Corporation. D'après ses dires, la société basée au Canada serait sur le point d'obtenir par le ministère indonésien des Forêts, l'autorisation de raser quelque 1,6 million d'hectares de végétation sur l'île de Sumatra. 

Comment ? en incitant le gouvernement à reclasser une forêt afin qu'elle ne soit plus protégée. Dans son communiqué, la société East Asia Minerals Corporation a affirmé être activement impliqué dans l'élaboration d'un nouveau plan d'aménagement dans la province d'Aceh. Concrètement, celui-ci consisterait à attribuer plus d'un million de nouveaux hectares à l'exploitation minière, quelque 400.000 nouveaux hectares à l'exploitation forestière et plus de 200.000 nouveaux hectares à des plantations d'huile de palme. Or, les modifications proposées concernent de vastes zones de forêts qui sont normalement classées comme protégées. Pour réaliser son projet, la société canadienne a donc décidé de travailler étroitement avec d'anciens responsables du gouvernement indonésien dont l’ancien ministre Fadel Muhammad afin que la forêt soit déclassée de son statut et soit considérée comme une forêt de production. "Quasiment 100% du projet" déjà approuvé "Dès que la forêt aura été reclassée, notre société se verra accorder la possibilité de poursuivre son programme de forage", a déclaré East Asia Minerals Corporation. Et selon elle, ce serait malheureusement en très bonne voie : le ministère des Forêts aurait déjà approuvé "quasiment 100%" du projet. Une position dont se sont réjouis les dirigeants de la société. "Ce développement marque un progrès et une bonne nouvelle pour l'extraction minière dans la région", a estimé le PDG de la compagnie canadienne, Edward Rochette cité par l'AFP. La nouvelle est sans surprise accueillie avec colère par les défenseurs de l'environnement. Car accorder le permis d'exploitation signifierait la fin du moratoire décrété par le gouvernement et qui visait à mettre un terme à la déforestation massive de l'Indonésie. La province d'Aceh abrite de nombreux animaux comme les orangs-outans, rhinocéros et éléphants de Sumatra qui ont, au cours des dernières décennies subi des pertes critiques et sont désormais classés comme en danger critique d'extinction. Mais cet argument ne semble pas suffire à faire reculer la société. "La lenteur de la reclassification serait imputable à une coalition de groupes environnementaux et autres ONG", a clairement indiqué la compagnie minière. De son côté, le directeur du Programme de conservation des orangs-outans de Sumatra, Ian Singleton, s'est déclaré surpris par l'annonce de la compagnie, en particulier par le fait qu'elle était très fière d'annoncer que son lobbying avait porté ses fruits. Une position partagée par l'organisation Friends of the Earth Indonesia (WALHI). Un impact important sur l'économie locale ? "Les compagnies étrangères s'ingèrent dans la politique locale et la dirigent", a accusé un de ses responsables, Dedi Ratih cité par l'AFP. Au gouvernement, le secrétaire général du ministère des Forêts, Hadi Daryanto, a indiqué que son ministère approuverait certainement le dézonage dans quelques semaines et que ce serait ensuite le tour du Parlement d'Aceh de rendre sa décision. Mais ce dernier pourrait très bien ne pas s'y opposer. En effet, le gouvernement d'Aceh a répété que le projet avait pour but d'aider les populations. Néanmoins, d'après certains biologistes et scientifiques, ce serait tout sauf le cas, bien au contraire même. "Les forêts d'Aceh sont essentielles pour la sécurité alimentaire, la régulation des flux d'eau durant la mousson et les périodes de sécheresse pour irriguer les champs de riz et autres cultures", a déclaré l'Association pour la Conservation de la Biologie Tropicale (ATBC) qui affirme que la végétation est donc d'une importance cruciale pour l'économie de la province comme pour les habitants.  Plus sérieux encore, "la perturbation de la forêt des zones hautes d'Aceh augmentera le risque d'inondations destructrices pour les Indonésiens qui vivent en aval dans les plaines côtières", a ajouté l'ATBC citée par le Guardian. Pour sa part, East Asia Minerals a ajouté qu'il avait une politique de responsabilité sociale pour traiter toutes les questions environnementales.  

dimanche 28 avril 2013

Un rapport sur le génocide des Indiens du Brésil sort de l'ombre

Souce :  http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3716_genocide_indiens_Bresil.php


Un rapport sur le génocide des Indiens du Brésil sort de l'ombre

2 105 lectures / 13 commentaires25 avril 2013, 14 h 14
atrocite_indiens_cintra_largaLes atrocités commises à l'encontre des Indiens cinta larga ont été dénoncées dans le rapport Figueiredo. Après avoir tiré une balle dans la tête d'un bébé, les tueurs coupèrent sa mère en deux.
© Survival
Un rapport alarmant sur les atrocités commises contre les Indiens du Brésil dans les années 1940, 1950 et 1960 vient de refaire surface, 45 ans après avoir été mystérieusement détruit dans un incendie.
Le rapport Figueiredo, commandé en 1967 par le ministre de l'Intérieur brésilien, avait déclenché un scandale international suite à la révélation des crimes commis contre les Indiens aux mains des puissants propriétaires terriens et du service gouvernemental de protection des Indiens (SPI). Ce rapport fut à l'origine de la création de Survival International deux ans plus tard.
Dans ce document de 7 000 pages, le procureur public Jader de Figueiredo Correia énumère les meurtres de masse, la torture, l'esclavagisme, la guerre bactériologique, les abus sexuels, les spoliations territoriales dont furent victimes les Indiens du Brésil. Suite à ces atrocités, certains peuples ont complètement disparu et de nombreux autres ont été décimés.
Le rapport a récemment été retrouvé au musée de l'Indien au Brésil. Il sera examiné par la Commission nationale de vérité qui enquête sur les violations des droits de l'homme commises entre 1947 et 1988.
L'un des faits les plus horribles de ce rapport est celui du 'Massacre du 11e parallèle' au cours duquel une avionnette largua de la dynamite sur le village des Indiens cinta larga. Trente Indiens furent tués – deux seulement survécurent et purent témoigner.
D'autres exemples relatent l'empoisonnement de centaines d'Indiens avec du sucre mêlé d'arsenic ou bien des méthodes de torture employées contre les Indiens, comme celle qui consistait à écraser lentement les chevilles des victimes avec un instrument connu sous le nom de 'tronc'.
Les recherches de Figueiredo scandalisèrent l'opinion internationale. Dans son article intitulé 'Génocide' qu'il publia en 1969 sur ce rapport dans le magazine britannique Sunday Times, le journaliste Norman Lewis écrivait : "Depuis l'époque du feu et des épées jusqu'à celle de l'arsenic et des balles, notre civilisation a provoqué l'extermination de six millions d'Indiens". Son article fut à l'origine de la création de Survival International la même année par un petit groupe de citoyens concernés par le sort des Indiens.
Suite à ce rapport, le Brésil lança une enquête judiciaire et 134 fonctionnaires furent condamnés pour plus d'un millier de crimes. Trente-huit d'entre-eux furent licenciés mais aucun ne fut condamné à une peine de prison pour ces atrocités.
Le SPI fut ensuite dissous et remplacé par la FUNAI, la Fondation nationale de l'Indien. Si certains de leurs territoires ont déjà été officiellement reconnus et protégés, les Indiens du Brésil continuent de lutter contre l'invasion et la destruction de leurs terres par les bûcherons, les éleveurs et les colons illégaux. Ils sont également menacés par le programme agressif de croissance économique du pays qui comporte la construction de méga-barrages hydroélectriques et l'exploitation minière à grande échelle sur leurs territoires.
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd'hui : "Le rapport Figueiredo est effroyable, mais dans un certain sens, rien n'a changé : les meurtres d'Indiens restent impunis. Des Indiens sont régulièrement abattus par les hommes de main des propriétaires terriens qui savent pertinemment qu'ils ont peu de chances d'être poursuivis en justice – aucun des assassins de leaders guarani et makuxi n'ont été emprisonnés pour leurs crimes. Il est difficile de ne pas soupçonner que le racisme et la convoitise sont les causes profondes de l'inertie du Brésil qui ne semble toujours pas décidé à défendre les droits fondamentaux et la vie de ses citoyens les plus vulnérables".

Auteur


mardi 23 avril 2013

93% DES SÉNATEURS QUI ONT REJETÉ LE CONTRÔLE DES ARMES PAYÉ PAR NRA

Source : http://www.care2.com/causes/93-of-senators-who-rejected-gun-control-paid-by-nra.html


Une traduction approximative en français se trouve après le texte anglais



93% of Senators Who Rejected Gun Control Paid by NRA


When 90% of Americans want increased gun control policies and their elected officials reject even minimal reform, it begs the question, who exactly are our Congress members representing? Well, as usual, the money tells a significant part of the story: 42 out of the 45 Senators who voted no on the recent bill have received significant donations from the gun lobby.
“Politicians are bought!” “Politics are corrupt!” “Corporate interests over the welfare of citizens!” You’ve probably heard it all before and this kind of thing – sadly – no longer surprises you. But even if it’s something you’ve come to expect, that doesn’t make it any less disgusting or any less important to remind everyone how flawed the system is.
With research conducted by the Sunlight Foundation, The Guardian reported on the donations from the NRA and other pro-gun organizations over the last couple of decades. The NRA alone had given $800,000 to the Senators who helped nix the bill.
Among the top NRA recipients are Roy Blunt (Missouri) with $60,550 and Saxby Chambliss (Georgia) with $56,950. Fellow Republican Senators John Thune (South Dakota), Lindsey Graham (South Carolina) and Jim Inhofe (Oklahoma) have each received well over $40,000 apiece, as well.
While donations of this sort are generally made during election cycles, at least two Senators suspiciously received money from the gun industry in recent weeks. During the month of March, Richard Burr (North Carolina) and Dan Coats (Indiana) had donations from an ammunition manufacturer and shooting group. Considering that these donations came at a time when gun control looked more likely to pass, their potential impact cannot be discredited.
In fact, there may be many more donations made by the gun lobby in recent months that we are not aware of yet. Although that financial information would normally have been made public by now, the ongoing Congressional ricin scare has postponed the filing deadline. Since the NRA and gun lobby have certainly been busy positioning themselves politically since the Sandy Hook massacre, it is not unreasonable to believe these groups put their money where their mouths are.
Of course, these groups have enough financial sway that they do not even need to spend it to get what they want. Commonly, the NRA will stoop to fear tactics to keep politicians on their side. Rather than giving money, the NRA threatens to give politicians’ future opponents significant donations to defeat anyone who they feel has slighted them. President Barack Obama blames these threats on the bill’s failure, explaining, “They worried that the gun lobby would spend a lot of money and paint them as anti-second amendment.” Nevertheless, he vowed that “the effort is not over.”
While there are pro-gun control organizations that have raised money to push the alternative agenda, the capital spent is a fraction of what the NRA spends to oppose these measures.
Although Rand Paul is one of the three Senators who voted no without having recorded gun lobby donations, he does have an affiliation with the National Association for Gun Rights, a group that considers itself a “conservative” version of the NRA. The other two Senators, Heidi Heitkamp and Mark Begich, are both Democrats who have no known notable gun lobby ties.
Notably, four people who voted in favor of the bill had also received money from the gun lobby. Senators John McCain (Arizona) and Pat Toomey (Pennsylvania) were just two out of four Republicans who supported increasing gun control, while Joe Manchin (West Virginia) and Tim Johnson (South Dakota) followed their Democratic party over their former benefactors’ wants.
As much as we have a gun problem in this country, lobbyists and private interest campaign money may prove to be a more dangerous threat. So long as our political system enables a powerful group’s interests to take precedence over the will and well-being of the American people, our safety is constantly at risk.

Related Stories:



Read more: http://www.care2.com/causes/93-of-senators-who-rejected-gun-control-paid-by-nra.html#ixzz2RHd5SmfH



Traduction approximative en français


Quand 90% des Américains veulent une augmentation des politiques de contrôle des armes à feu et leurs élus rejettent même réforme a minima, on peut se poser la question, qui sont exactement nos membres du Congrès représentant? Eh bien, comme d'habitude, l'argent raconte une partie importante de l'histoire: 42 des 45 sénateurs qui ont voté non sur le récent projet de loi ont reçu des dons importants du lobby des armes à feu .
«Les politiciens sont achetés!" "La politique est corrompu" "Les intérêts des entreprises sur le bien-être des citoyens!" Vous avez probablement déjà entendu tout cela et ce genre de chose - malheureusement - pas plus de surprises vous. Mais même si c'est quelque chose que vous attendez, cela ne le rend pas moins révoltant ou moins important de rappeler à tout le monde combien imparfait que le système est.
Avec la recherche menée par la Fondation Sunlight, The Guardian a rapporté sur les dons de l'ANR et d'autres organisations pro-gun cours des deux dernières décennies. L'seul NRA avait donné 800.000 dollars pour les Sénateurs qui ont aidé nix la facture.
Parmi les principaux bénéficiaires NRA sont Roy Blunt (Missouri) avec 60,550 $ et Saxby Chambliss (Géorgie) avec 56.950 $. Fellow sénateurs républicains John Thune (Dakota du Sud), Lindsey Graham (Caroline du Sud) et Jim Inhofe (Oklahoma) ont chacun reçu plus de 40,000 $ chacun, aussi bien.
Bien que les dons de ce genre sont généralement faites au cours de cycles électoraux, au moins deux sénateurs étrangement reçu de l'argent de l'industrie des armes à feu au cours des dernières semaines. Durant le mois de Mars, Richard Burr (Caroline du Nord) et Dan Coats (Indiana) avaient des dons provenant d'un fabricant de munitions et de groupe de prise de vue. Considérant que ces dons sont venus à un moment où le contrôle des armes a regardé plus de chances de réussir, leur impact potentiel ne peut pas être discrédité.
En fait, il peut y avoir beaucoup plus de dons faits par le lobby des armes à feu au cours des derniers mois que nous ne sommes pas au courant pour le moment. Bien que l'information financière aurait normalement été rendue publique par l'entreprise, le cours alerte à la ricine Congrès a reporté la date limite de dépôt. Depuis le hall NRA et le pistolet ont certainement été occupés à se positionner politiquement depuis le massacre de Sandy Hook, il n'est pas déraisonnable de croire que ces groupes mettent leur argent là où leurs bouches sont.
Bien sûr, ces groupes ont balancement assez financier qu'ils n'ont même pas besoin de le dépenser pour obtenir ce qu'ils veulent. Communément, les ARN s'abaisser à craindre tactiques pour garder les politiciens de leur côté. Plutôt que de donner de l'argent, la NRA menace de donner aux futurs adversaires des hommes politiques importants dons pour vaincre tous ceux qui se sentent offensés a eux. Le président Barack Obama accuse ces menaces sur l'échec du projet de loi, expliquant: «Ils craignaient que le lobby des armes à feu dépenser beaucoup d'argent et les peindre comme anti-deuxième amendement." Néanmoins, il a promis que "l'effort n'est pas fini."
Bien qu'il existe des organismes de contrôle pro-armes à feu qui ont recueilli des fonds pour pousser l'agenda alternatif, la capitale est passé d'une fraction de ce que le NRA passe pour s'opposer à ces mesures.
Bien que Rand Paul est l'un des trois sénateurs qui ont voté non sans avoir enregistré les dons de lobby des armes à feu, il a vraiment une affiliation avec l'Association nationale pour les droits de Gun , un groupe qui elle-même une version "conservatrice" de l'ARN estime. Les deux autres sénateurs, Heidi Heitkamp et Mark Begich, sont tous deux démocrates qui n'ont pas de liens connus notables du lobby des armes à feu.
Notamment, quatre personnes qui ont voté en faveur du projet de loi avaient également reçu de l'argent du lobby des armes à feu. Les sénateurs John McCain (Arizona) et Pat Toomey (Pennsylvanie) ne sont que deux des quatre républicains qui ont soutenu en renforçant le contrôle des armes à feu, tandis que Joe Manchin (Virginie-Occidentale) et Tim Johnson (Dakota du Sud) ont suivi leur parti démocratique sur leurs anciens bienfaiteurs »veut.
Autant que nous avons un problème d'armes à feu dans ce pays, les lobbyistes et les intérêts privés d'argent de la campagne peuvent s'avérer une menace plus dangereuse. Tant que notre système politique permet les intérêts d'un groupe puissant à l'emporter sur la volonté et le bien-être du peuple américain, notre sécurité est constamment en danger.

LIRE EGALEMENT:



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